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Pour quelle mystérieuse raison Dora Parker a souhaité être enterrée au cimetière cubain de New-York, et qui est cette étrange vieille dame inconnue de la famille qui a assisté à la cérémonie? Dora Parker aurait dû disparaître avec ses souvenirs, laissant son fils Leonard sans certitude sur ses origines, sans père, sans passé, et sans problèmes.
Leonard Parker a les deux pieds bien plantés dans une vie de rêve américain: il est médecin-gynécologue, le meilleur, reconnu de ses pairs et de ses patientes, il est celui qui est là au bon endroit au bon moment pour faire le bon geste et qui s'émerveille encore et toujours du miracle de chacune des naissances auxquelles il assiste. Son épouse l'adore, leurs deux fils vivent sereinement leur vie de jeunes adultes, et sa mère aura passé sa vie à empêcher le passé de ressurgir.
Mais la mort de Dora va réveiller de vieux démons et nous plonger au coeur de la révolution cubaine à la fin des années 50: bars survoltés où rhum et mojito coulent à flots, jeunesse avide de renouveau, anciens escrocs, nouveaux riches et opportunistes de la pire espèce aux commandes de manipulations politiques et militaires. Les héros ne sont pas ceux qu'on croit, ni ceux qu'on connaît, oubliez le Che, cet argentin arrogant, et marchez dans les pas de Camilo, le vrai héros qui fait battre le coeur des Cubains. En remontant le temps Leonard va découvrir d'où il vient, pour le meilleur et pour le pire.
Frédéric Couderc nous offre là une histoire d'amour explosive et haletante qui donne envie de déguster un mojito ou une Côte Rôtie et de se précipiter sur une encyclopédie pour essayer de comprendre où s'arrête la réalité et où commence la fiction. Et vous savez quoi? J'ai facilement trouvé la recette du mojito, mais ça a été beaucoup plus compliqué de démêler le vrai du faux. Plein de fausses pistes, mais un vrai bon livre.
Josée
Tom Cooper est la révélation américaine de l’année 2015.Son roman « Les Maraudeurs » a été remarqué par la critique, la télévision, par de grands écrivains tels que Stephen King. Il a été traduit en français ce printemps et a immédiatement eu beaucoup d’audience dans les pays francophones.
En 2005 l’ouragan Katrina n’a pas épargné Jeannette, petite ville de Louisiane. Cinq ans plus tard, alors que les habitants se relèvent péniblement de cette catastrophe, voilà que la marée noire pollue toute la région. C’est tragique parce qu’à Jeanette on est pêcheur de père en fils; avec ce sinistre la crevette devient de plus en plus petite, c’est la misère.
Gus Lindquist, un pêcheur devenu manchot suite à un accident, dépendant de l’alcool et des antidouleurs, rêve de retrouver le trésor caché de Jean Laffite, le célèbre pirate. Il arpente le bayou avec un détecteur de métaux et faute de trouver le gros lot, il déniche parfois quelques piécettes qui le maintiennent tout juste en vie. Voilà qu’un autre malheur s’abat sur lui. Non seulement sa femme l’a quitté mais on vient de lui voler sa prothèse, une prothèse à 30.000 dollars que lui a procuré sa caisse maladie. Les frères Toup, des jumeaux psychopathes, ne sont certainement pas étrangers à ce larcin. Ils n’ont pas froids aux yeux et sont prêts à tuer tous ceux qui s’approcheraient d’un peu trop près de leur champs de marijuana qu’ils cultivent dans un marécage. Ils voient donc d’un mauvais œil les allées et venues de Lindquist.
Deux truands qui se sont connus en prison, Hanson et Cosgrove, ont, eux, bel et bien repéré le fameux champs de marijuana des frères Toup. D’en voler un peu leur permettrait d’arrondir leur fin de mois, et puis ils adorent la fumette, celle des jumeaux est si pure, la meilleure de toute la région; ils vont donc prendre tous les risques pour s’en procurer.
Il y a aussi quelques jeunes à Jeanette. Wes Trench est un adolescent qui a perdu sa mère, emportée par l’ouragan Katrina. Il ne parle plus à son père qu’il tient pour responsable de cette mort. Il s’est mis au service de Lindquist et volera à son secours lorsqu’il aura disparu.
Une histoire qui nous narre les aventures de gens tous plus farfelus les uns que les autres, hauts en couleur.
C’est noir, tragique, tragi-comique, burlesque.
Il y a du cynisme dans le récit de Tom Cooper, de l’humour corrosif aussi, mais une certaine jubilation dans l’écriture.
Stephen King l’a dit: « Un sacré bon roman ».
Françoise Berclaz-Zermatten
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Antoine Jaccoud écrit pour le cinéma et le théâtre, de la poésie et de courts récits. On rit en le lisant ou en l’écoutant, beaucoup, souvent jaune. L’oralité de son style est le vecteur d’une ironie parfaitement maitrisée. Son dernier livre, Country, est un recueil de courts récits, des histoires à chute inspirées du quotidien. La cible du sarcasme est le suisse moyen ou bien l’archétype du voisin, entendez par là: le lecteur et pourquoi pas l’auteur lui-même. Tous sont pétris d'a priori, de peurs irrationnelles et de méfiance face à ce qui lui est étranger. Chacun se raccroche à son chez-soi, à son «country». Sous-tendu tout au long du texte, le sujet brûlant de l’égard porté aux migrants s’impose alors comme un thème majeur du livre. Ici, par exemple, après avoir déniché un ticket Low cost pour 12,50 francs, Monsieur Tout-le-monde raisonne: «On a pensé à tous ces réfugiés qui payent cinq ou dix mille balles pour traverser La Méditerranée. Est-ce qu’ils se font pas un peu avoir quand même ?». Un autre court texte de Jaccoud paru dans le dernier numéro de La couleur des jours,« Au Pirée, purée », se sera d’ailleurs rappelé plusieurs fois à l’auteur de cette critique durant ses vacances en Grèce.
Librairie La Méridienne
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