Edouard Bureau

Présence durant l'édition :

2021

Edouard Bureau, né en 1992, aime les grands espaces et la littérature généreuse. Derrière sa plume aventurière se révèlent une défense de la beauté et une recherche de la poésie en toute chose. La Grande Vallée est son deuxième roman après Le Lion sans crinière (Sable Polaire, 2019) – pour lequel il a obtenu le prix du premier roman de la ville de Saumur et a été nommé pour le prix Joseph-Kessel.

 

La Grande Vallée (Le cherche midi)

Dans une région montagneuse, à une époque à la fois lointaine et imprécise, une communauté d'hommes et de femmes vit ses joies pastorales au milieu d'une nature intacte. Quand arrive le « Grand Batave », et avec lui, l'industrialisation de la vallée. Un jeune berger refuse de s'y soumettre ; débute alors un western sanglant et enneigé. Arno accompagne ses bêtes sur les flancs de la montagne, où rien ne manque à leurs besoins. Le tour d'horizon est somptueux, entre les neiges éternelles qui éblouissent le regard et la verdure prolifique et nuancée qui inonde la vallée. Un village vit là, au rythme des saisons et des modestes cultures ; on l'appelle les « Cents-Maisons ». Un hameau où une jeune tisserande plaît au cœur du berger et où les habitants vivent dans une entente jamais troublée – fût ce par les hivers difficiles. Ce décor est néanmoins bousculé par l'apparition d'un individu appelé le Grand Batave. Lui et ses hommes introduisent des idées économiques plus sophistiquées, et partant, encouragent les travailleurs à une meilleure productivité mais aussi à un meilleur confort. Beaucoup succombent à une telle tentation ; très vite les relations entre les villageois évoluent. Le prix que prennent les choses, la mécanisation et les nouvelles envies transforment le hameau en un lieu inattendu de concurrence. Arno ne peut se résoudre à voir « sa » vallée renier aussi brusquement ses habitudes, son tempérament, son âme. Agacé plus encore par les vues du Grand Batave sur Jelena (la tisserande), il décide de mettre le feu aux nouvelles constructions et de saboter le processus de modernisation. S'ensuivent une fuite vers les sommets enneigés, une traque acharnée, et surtout l'illusion qu'un monde meilleur survivrait ailleurs : un monde ancien et théoriquement éternel.

 

(photo © Barbara Violett)

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