Et si la vie commençait à 50 ans ?

Dans La femme invisible (Grasset), l’ex-présentatrice télé Maïtena Biraben fait le récit sensible et sincère d’une quinquagénaire qui refuse d’être réduite à son âge et assignée à l’invisibilité. Un manifeste plein d’humour et de vigueur dans lequel elle renverse les poncifs et entend redonner confiance aux femmes ménopausées que la société laisse volontiers de côté.

Grand entretien avec Kamel Daoud

Dans Houris (Gallimard), l’écrivain et journaliste Kamel Daoud livre le récit poignant d’Aube, une jeune Algérienne qui porte sur sa peau les cicatrices de la guerre civile des années 90 et, dans son ventre, une vie nouvelle. Muette depuis cette tragédie, elle rêve de retrouver sa voix. Dans un pays ou se souvenir est un délit, l’héroïne retourne à ses racines pour tenter de trouver des réponses.

Grand entretien avec Gaël Faye

Milan, jeune garçon solitaire en France, voit son monde transforme par l’arrivée de Claude, un cousin rescape du Rwanda. Dans son nouvel ouvrage Jacaranda (Grasset), Gael Faye raconte sur quatre générations l’histoire terrible d’un pays qui s’essaie malgré tout au dialogue et au pardon. Un récit pour percer les silences du Rwanda dévasté après le génocide des Tutsis, qui célèbre l’humanité, paradoxale, aimante, vivante.

ANNULÉ

Éric-Emmanuel Schmitt a malheureusement dû annuler sa venue au Livre sur les quais. Il est remplacé à ce même horaire par une croisière avec Maïtena Biraben.

Corps et cerveau : leurs petites musiques

Une rencontre improbable où corps, cerveau, science et musique sont à l’honneur. Albert Moukheiber, neuroscientifique (Neuromania, Allary) et André Manoukian, compositeur et musicien (Les Pouvoirs extraordinaires de la musique, Harper Collins) abordent les liens entre corps et cerveau. Pour Albert Moukheiber, tout ou presque trouve son explication dans le cerveau, pour André Manoukian, la musique est le dernier phénomène qui nous rassemble. Comment le corps réagit-il à la musique ? Par quels mécanismes cérébraux la musique influence-t-elle nos émotions et notre santé ?

Vivre avec nos monstres et tenir debout

Arthur Dreyfus dans La troisième main (P.O.L) revisite les codes du roman gothique dans le journal d’un garçon atteint de monstruosité. Blessé dans un bombardement pendant la guerre de 14, un jeune adolescent se voit affublé d’une troisième main. Ibrahima Aya joue lui aussi dans Le pays des éclipses (Apic) avec les codes de la fable et du conte pour mettre en scène un personnage qui pour survivre doit prendre une effrayante apparence. Marie Laberge, figure incontournable des lettres québécoises s’attache dans Contrecoup (Québec Amérique) au temps d’après la monstruosité et d’un massacre. Comment la monstruosité impacte les vies? Comment contrer la violence en soi?  Et surtout comment se relève-t-on de ces coups que la vie nous assène?

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Dans La mariée portait des bottes jaunes (Albin Michel), Katherine Pancol revient avec l’art et la manière de révéler les passions humaines. Lorsque deux enfants sont abandonnés devant le château d’un des plus beaux vignobles de Graves, dirigé par une grande dynastie bordelaise, c’est tout un système qui menace d’éclater! Avec la candeur et l’innocence de l’enfance, ils vont dévoiler malgré eux tous les faux-semblants, secrets et trahisons qui rythment la vie de château…

Équations littéraires et vies mathématiques

Il y a parfois des œuvres qui se font écho et l’ignorent, des vies qui se télescopent sans l’imaginer, des dialogues qui ont commencé sans le savoir. Lors d’une conversation inédite entre le philosophe et physicien Etienne Klein (Courts-circuit, Gallimard) et le romancier Mathias Enard (Déserter, Actes Sud),  il sera question de hasards et de courts-circuits, de réel et de fiction, de la violence de la guerre et des accidents de l’histoire, mais aussi d’Einstein et des Rolling Stones.

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Indignée par l’effondrement des tendresses pendant la rude période du confinement, Ségolène Royal propose dans Refusez la cruauté du monde ! (éd. du Rocher) une réflexion sans filtre sur tout ce que la politique doit à l’amour, et à tout ce qu’elle pourrait lui apporter en retour. «Car écrire, c'est déjà agir» explique-elle. Comment la politique doit-elle emprunter à l'amour pour faire barrage à la cruauté?

Ces lieux qui nous habitent