.

Jonathan Coe, auteur britannique majeur, creuse le savoureux sillon de la satire socio-politique. Son dernier roman, Le Royaume Désuni (Gallimard), est une fresque sociale brillamment construite qui retrace habilement et avec nombre rebondissements le destin d’une famille, d’une chocolaterie et d’un pays sur les sept dernières décennies. Un grand entretien qui s’annonce passionnant avec un incontournable des lettres anglaises !

Marie-Hélène Lafon invite Blaise Hofmann

Le livre sur les quais a laissé carte-blanche à Marie-Hélène Lafon, Présidente d’honneur de cette édition, pour dialoguer avec les auteurs de son choix. Elle a choisi Blaise Hofmann, avec qui elle partage un profond attachement à la terre, au monde rural et aux personnages qui l’habitent.

Enquêtes familiales

Dans La mémoire délavée (Mercure de France), Nathacha Appanah rend mémoire à ses aïeux partis d’Inde pour l’Île Maurice à la fin du 19e. Avec Generator (Sabine Wespieser), Rinny Gremaud part quant à elle sur les traces de son père – un ingénieur britannique employé d’une centrale nucléaire en Corée – qu’elle n’a jamais connu. Lorsque le narrateur de L’enfant dans le taxi (Minuit), de Sylvain Prudhomme, apprend à l’enterrement de son grand-père que ce dernier a abandonné un fils dans le chaos de l’après-guerre, il décide de mener l’enquête. Trois textes sensibles qui défont les silences familiaux et écrivent ces vies pour qu’elles ne sombrent jamais dans l’oubli.

Revenir aux sources pour se reconstruire

Agnès Ledig dans Un abri de fortune (Albin Michel) imagine les écorchés de la vie qui s’aventurent en haute-montagne pour se reconstruire et surtout, essayer d’aller de l’avant. Dans son premier roman Une ascension (Slatkine), Pauline Desnuelles explore la question du deuil avec finesse et sensibilité. Après la disparition de Théo, emporté par une avalanche, sa femme se lance dans la rédaction d’une biographie sur Marguette Bouvier, première femme à avoir descendu le Mont Blanc. La nature et l’ailleurs permettent-ils de se reconstruire?

Dans le creux de l’absence

.

Dans les méandres de la mémoire

L’art de se foutre la paix

Entretien avec Bernard Werber

Nature humaine 1 : le soleil dans la grande vallée