Monotypes de Martial Leiter et lecture de Françoise Matthey
Le lieu où nous aurions voulu boire nos bières quand, jeunes Morgiens, nous préférions faire la fête à Lausanne; le lieu où nous sommes aujourd'hui heureux d'emmener nos enfants à leurs premiers concerts; et, nous l'espérons, le lieu que nous fréquenterons encore dans quelques décennies, profitant à notre tour de l'ombre des marronniers du Parc de l'Indépendance, du roulis des vagues et de la vue sur le Mont-Blanc.
Poésie de l’image et image de la poésie se conjuguent dans cette exposition où l’artiste a choisi d’accompagner ses photos de textes. A cette fin, il a convoqué deux auteurs qui, avec des sensibilités différentes, lui paraissent traduire au plus près ce qu'il essaie d'exprimer dans cette première exposition : Emil Cioran, philosophe roumain installé à Paris, et Haruki Murakami, romancier japonais. Ils prêtent leurs mots et illustrent les clichés de Jérôme Caloz.