Avec son talent de conteur, Gaël Faye s’attache à l'histoire de deux amis. À travers leur quête de vérité et de réconciliation se dévoilent les silences et secrets du Rwanda, les ravages de la colonisation et le traumatisme du génocide des Tutsis. Accompagné par le chanteur et guitariste Samuel Kamanzi, Gaël Faye offre une performance musicale envoutante à partir de son nouvel ouvrage.
Entre lecture et concert, cette performance restitue l’atmosphère singulière que dégage le roman L’Hôte d’Ariane Koch (Robert Laffont). En français, en allemand et en anglais, elle explore avec son traducteur Benjamin Pécoud un texte dont la narratrice prétend qu’il ne saurait être traduit. Les mots sont lus, traduits et chantés, ils sont accompagnés par Nadja Zela à la guitare, à l’harmonium ou à l’accordéon, et peu à peu se découvre un territoire entre les langues, les mots et le son. Elle propose une approche multilingue d’un texte tout à la fois « mystérieux, absurde et profond ».
Une performance tout public avec Adrienne Barman qui dessinera en live et Blaise Hofmann qui lira des extraits de Les Mystères du Léman (La Joie de Lire). Ils seront accompagnés de Stéphane Blok à la guitare et au chant. Un vibrant hommage rendu au lac Leman, mais aussi à la nature et a son pouvoir régénérateur. En mettant le pied sur une dizaine d’iles (imaginaires ou non) de ce lac, la jeune Brume apprendra plein de choses sur la biologie, la géographie, l’histoire, l’écologie, la littérature.
Au bord du lac résonneront les mélodies roumaines de voix contemporaines. L’occasion rêvée d’entendre la diversité et la créativité de cette littérature venue de l’Est. Trois autrices roumaines nous liront dans leur langue un extrait de leur dernier livre traduit en français.
« C’est une chanson de 300 pages écrites en vers dévergondés, au fond de la classe près du radiateur. »
C’est ainsi que Thomas Fersen qualifie Dieu sur Terre, son premier roman. Entre souvenirs autobiographiques et fantaisie poétique, Thomas Fersen met son talent de musicien au service d’un texte rempli d’émotion, d’humour et de fantaisie. Dans ce récit tout en octosyllabes, il imagine un adolescent rêveur dont la vocation serait de chanter la vie qui s’anime vue de son balcon dans le Ménilmontant et le Pigalle des années 60 et 70. On y croise un grand frère adulé, des costauds qui impressionnent, des filles qui émoustillent et des guitares électriques dans des vitrines.
Lecture suivie d’un dialogue musical animé par Michaël Perruchoud.
Le Grand feu, c’est celui de la musique qui se mêle à l’amour dans le cœur d’Ilaria, la jeune héroïne du roman de Léonor de Récondo.
Adaptant ce livre pour la scène, Elisa Joglar et Léonor de Récondo interprètent les sonates pour violon et violoncelle d’Antonio Vivaldi, le maître d’Ilaria à Venise. Elles mettent en son et en mots cette passion qui dévore la jeune fille. Des siècles nous séparent, mais l’imaginaire et la puissance de la littérature et de la musique nous réunissent.
En ces temps de crise écologique, les paysans ont mauvaise presse. Le fossé se creuse entre eux, qu'on accuse d'empoisonner la terre et maltraiter le bétail, et une population urbaine qui « aspire à un retour à la terre mais ne sait distinguer un épi d'orge d'un épi de blé ». Dans Faire Paysan (éditions Zoé), Blaise Hofmann, fils et petit-fils de paysans, s’en va « battre la campagne », pousse aussi bien la porte de micro-fermes en permaculture, que de grandes exploitations ultra-technologiques. Il met aujourd’hui en voix et en musique avec son complice Stéphane Blok, ce texte piquant, tendre et poétique, ancré dans la terre, qui ébranle les certitudes, quelles qu’elles soient.
Dans son recueil, Stéphane Blok compile depuis 2014 ses flâneries et réflexions sur le monde, interrogeant avec justesse notre rapport à la nature. Il nous lira, chantera, récitera ces Autres Poèmes, en s’accompagnant de sa guitare.